L'université de Freiburg

La Promesse d'Excellence avec EUCOR 
Et la Réalité des Etudes Françaises en Allemage 

Quand les étudiants de Strasbourg rendent visite à Freiburg dans le cadre du programme EUCOR ils sont assez surpris, dans les courses de français on parle allemand. Même dans les courses de littérature niveau C1, on ne connaît ni les existentialistes ni fonctionne la communication académique en français. C’est là où on peut prendre la mesure de la promesse trompeuse de l’université: ici on n’apprend pas le français ?
Normalement, on fait des concessions pour eux, ils ont le droit d’écrire leur essais en français bien que le reste des participants sont obligés de faire le même travail en allemand. Parfois cela ne marche pas, et le professeur insiste le visiteur qui voulais assister à un cours de français rende l’essais de 10 pages sur un film français en allemand. Quand on demande aux professeurs pourquoi, ils tardent à répondre directement à la question. Il n’est pas possible car tous les étudiants ne sont pas arrivés au même niveau. Incompréhensible ? Sont les indicateurs des niveaux différents juste une maculature ? On ne progresse jamais si les professeurs refusent d’enseigner en français. Le fait est qu’à l’école j’ai parlé plus de français qu’à l’université. Quoique le programme EUCOR soit célébré pour son excellence, l’université de Freiburg, qui a récemment perdu le tampon d’excellence du gouvernement fédéral, demeure en reste avec les étudiants.
Et l’université de Freiburg est située assez proche de la frontière franco-allemand à peut près de 30 minutes. Les Français sont réputés d’être lingophobe. Ils n’aiment pas apprendre d’autres langues européennes, surtout pas l’anglais. Les relations entre l’Allemagne et la France après la grande guerre se sont améliorées jusqu’au point de non-retour où mon ancien professeur d’économie à la Sorbonne m’a appelé « un bâtard boche ». Je me sentais très flattée par un tel compliment 67 ans après la fin de la Deuxième Guerre mondiale. C'est une autre réalité laide. En France les petits élèves sont convaincus que l’allemand ne sert à rien. Et en Allemagne, les écoliers préfèrent d’apprendre l’espagnol, c’est plus pratique.







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